Prénom, Nom: Jad Gahan
Sexe : Féminin
Age: 20 ans
Description physique : A première vue, on pourrait croire que Jad est le genre de femme habituelle, que l'on peut croiser à n'importe quel instant... Or, si vos pas se rapprochent d'elle, et que votre regard parcourt sa silhouette sombre, et détaille ses traits avec précision, comme un peintre d'une humeur taquine, vous verrez qu'elle est bien différente...
Le visage de cette jeune femme a des traits particulièrement fins et bien tracés, s'alliant avec douceur avec sa peau pâle, et ses yeux marrons telle la cime d'un arbre fraîchement coupé... Peut être que Dieu était pris d'une inspiration particulièrement talentueuse le jour où Il l'a créé. A travers ses yeux peuvent se lire une foule de sentiments, de souvenirs, de peurs, encore faudrait-t-il savoir s'y plonger à bien... Car trop d'êtres humains omettent de s'attarder à cet endroit, bien trop préoccupés par l'observation du corps féminin. Cependant, à trop admirer ses pupilles sombres, nombreux sont les hommes qui y ont perdu leur contenance et s'y sont noyés comme dans un lac profond... Ses lèvres ont une couleur rouge comme le sang, coloration naturelle mais certes particulière, qui lui donnerait presque l'apparence d'un vampire, mais détrompez vous, elle est encore humaine à ce jour! Le cou de Jad semble se prolonger à l'infini, donnant naissance à une gorge délicate... Ce visage en apparence angélique est encadré par une cascade de cheveux couleur ébène, qui tombe le long de ses épaules avec délicatesse. Son corps en lui même est assez fin, mais ses hanches sont finement musclées, formant de légères stries à certains endroits de son corps. Elle porte divers tatouages, qui se dénotent et donnent un côté plus masculin et violent à son corps.
Jad a un style qui change selon ses envies. Un jour, elle peut très bien porter un jeans simple avec un débardeur uni, et le lendemain, elle ira se ruer dans son armoire pour se vêtir d'une jupe courte, de ses santiags et d'une chemise colorée. Tout change selon ses humeurs! Mais elle n'a en rien le style d'une femme provocatrice!
Métier/Rang social : : Jad travaille dans la police scientifique depuis qu'elle est majeure. Elle a toujours été passionnée par le côté noir de l'être humain, ce qui a été un atout incomparable dans son métier. Mais à force de voir se mélanger dans son cerveau des dizaines de scènes de crimes plus sordides les unes que les autres, d'avoir côtoyé un monde sombre et empli par la violence cachée de l'être humain, il lui arrive, à elle aussi, de sombrer dans des périodes difficiles (serait-elle qualifiable de schysophrène éphémère?), où, prise de pulsions subites et difficiles à contrôler, le trop plein de morbidité qu'elle a accumulé se retourne contre elle... et voir même autrui.
Description morale : Jad a un caractère assez ambigü et double. Il est des fois assez difficile de percevoir ce qu'elle pense réellement, car elle a appris, par elle même, à mettre un voile devant son esprit pour ne pas être prévisible... Chose qu'elle ne désire absolument pas être. Au premier abord, elle paraît distante, froide, peu soucieuse de ses faits et gestes. Après, tout dépend de ce que vous représenterez pour elle... Simple connaissance? Tout dépend de son feeling. Froide ou chaleureuse, cela dépend de son humeur et de celle de la personne qu'elle rencontre... Ami? Jad se transformera en femme au caractère enjoué et volage, mais ses sautes d'humeur la rendent particulièrement mélancolique ou nonchalante par moments... Ennemi? Craignez la, car bien qu'elle ne soit qu'une humaine, la violence ne la dérange pas, où du moins ne la dérange plus... Amant? C'est encore le meilleur rôle, car de la demoiselle méfiante elle saura se transformer en une créature avide de douceur et de sensualité... A chacun de la découvrir.
Biographie : Jad est née le 6 juin 1987, lors d'une de ces nuits chaudes et agréables qui précédent la venue de l'orage... Le Royal Hospital Chelsea de Londres accueillit son premier cri, rapidement étouffé par les embrassades multiples de ses parents. Elle avait hérité des cheveux sombre de sa mère, qui la serrait dans ses bras fins et fragiles, tandis que son père caressait avec douceur sa joue pâle et mince, avec un geste si délicat qu'on aurait cru qu'il avait peur de froisser les traits qui formaient son visage.
Ses parents l'éduquèrent de manière stricte et sérieuse, lui laissant de rares échappatoires. Pour elle, tout ce qui lui permettait de s'échapper était la littérature. Durant toute son adolescente, elle lisait, encore et encore, et ses géniteurs se félicitaient devant le nombre croissant de livres qui bordaient son bureau, son étagère, sa table de chevet. De temps à autres, ils entraient dans sa chambre alors qu'elle était au lycée, pour surveiller ses lectures: Jad ne devait lire que ce qui pouvait lui apporter de nouveaux éléments pour sa culture générale, qui l'aideraient à trouver un bon travail, avec de bons revenus, pour ensuite faire de jolis enfants à un joli mari dans une joie maison bordée de tulipes et de roses comme dans ces chansons qui parlent de vacances et de soleil, avec un aspect de bonheur presque propagandiste... Mais Jad n'était pas à la recherche de cette utopie que tant d'êtres convoitaient. Elle avait appris de ce qu'était réellement l'être humain: sous cette chair regorgée de vie et de fraîcheur se cachait si souvent un homme bien plus sombre, en proie à des pulsions meurtrières violentes, imprévues, sadiques. Impressionnée, mais certainement pas effrayée, Jad nourrissait son besoin de réponse par la lecture, tout d'abord d'auteurs fantastiques: Thomas Harris, Edgar Allan Poe, Charles Baudelaire, Stephen King, les moindres mots écrits de leurs plumes s'amoncelaient dans sa mémoire au fur et à mesure qu'elle lisait. Mais elle cachait toutes ces lectures à ses parents, qui auraient cru que la bile noire emplissait son âme à une vitesse suspecte...
Durant cette période charnière de son existence, Jad allait dans un lycée, où elle appris les sciences, les langues, l'histoire. Elève assidue et appliquée, elle plongeait ses yeux sombres dans ses bouquins, sans être pour autant une simple intellectuelle sans vie autre. Car malgré ses airs de jeune fille simple et innocente, qui serraient ses livres contre son coeur et courait avec empressement pour ne pas rater son bus, Jad avait une vie assez... libertine si on peux le dire. Tandis que ses parents croyaient qu'elle dormait, elle s'échappait le soir pour aller dans ces tavernes obscures et mal famées, tronquant la jupe plissée, la chemise noire et la cravate stricte qu'imposait son lycée privé anglais, pour la jupe légère de soie et de dentelles ainsi que pour ses corsets couleur sang dont les laçages s'emmêlaient avec grâce et enserraient ses hanches fines. Par moments, on apercevait même les prémices de son tatouage principal, dont toute sa famille ignorait l'existence: un gigantesque dragon, rencontre entre un reptile asiatique et une oeuvre de William Blake, dont la queue et les pattes se déployaient comme des ailes dans son dos, tordant leur grâce originelle quand elle bougeait... Même inconsciemment, Jad se vêtissait, pour sortir, de vêtements assez sombres, mais n'était-ce pas un reflet fidèle de son état d'esprit maintes fois critiqué? Etudiants, hommes plus âgés, elle les croisait sans vraiment les fréquenter, assise seule au bar, les lèvres finement colorées par les cocktails alcoolisés les plus divers qui s'insinuaient dans sa gorge comme un poison délicat. Et ils venaient à elle sans qu'elle ne leur demande, ces garçons, un peu plus âgés qu'elle, séduits et envoûtés par la horde de voiles ébène qui ondulaient derrière elle, telle une ombre, quand elle se déplaçait. Mains qui s'effleuraient, lèvres qui s'entraînaient à échanger des baisers, corps qui se rencontraient, c'était devenu usuel pour elle, Jad se délectait de ce contact délicat et interminable, mais se méfiait éternellement, connaissant trop bien les zones d'ombres que ces hommes cachaient en eux sans même le savoir...
A la sortie du lycée, elle fit des études de médecine, mais les lectures qu'elle avait mené depuis des années dans des manuels décrivant pathologies nerveuses, lésions internes et études des conséquences d'expérience menée sur sujet décédé. Alors que Jad exposait, dans l'amphithéâtre du bâtiment C, sa théorie concernant l'influence des races de mouches sur les cadavres, susceptibles d'indiquer l'heure et la cause du décès, un homme du nom de Dave von Dvorak la remarqua. Policier expert en police scientifique, il cherchait ces électrons libres passionnés et dotés d'un talent particulier qu'il aurait pu inclure à son équipe, où la jeunesse commençait à faire défaut... Et il la voyait, cette jeune femme audacieuse, à peine dix-huit ans, qui parlait comme si elle connaissait à la perfection tous les sujets de criminologie et de médecine qui s'offraient à elle. Et la, le policier sut qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait. Il attendit que Jad ait terminé son exposé, et l'aborda, lui proposant un poste dans la police criminelle. La jeune femme, voyant un rêve en phase de s'exaucer, accepta sans réfléchir...
Mais cette nouvelle ne plut pas vraiment à ses parents, d'autant plus qu'elle ne leur annonça pas tout de suite qu'elle avait quitté la faculté pour le poste de police... Cela faisait déjà trois mois qu'elle avait son propre "atelier" si on peux le dire, où elle analysait l'ADN contenu dans le sang, étudiait le comportement de déments pour élargir ses connaissances, et multipliait les découvertes. Jad fut alors virée de chez elle, sans un moindre regard de la part de ses parents, avec juste quelques vêtements et livres dans son sac. Perdue, désabusée, elle se mit à courir, à fuir, les larmes emplissant ses yeux comme un brouillard opaque, ce sac trop lourd pour elle sur les épaules, ses pieds ne sachant même plus retrouver à bien le sol, et elle finit par s'effondrer sur le sol, ses mains souillées par la crasse et le sang, son propre sang cette fois ci, qui suintait d'entre ses veines fragiles pour s'étaler sur ses paumes froides. Les gens l'observaient mais elle s'en foutait, les gémissements de tristesse ne touchaient plus personne de toute manière... Elle commençait une nouvelle vie? Okay, alors elle aussi commencerait à nouveau, elle sera une nouvelle personne... D'un geste violent, Jad jeta ses lunettes finement entourées de noir sur le sol, morceaux reliés de verre qui ne restèrent pas longtemps sur le sol mais qui eurent vite faits de se disloquer sous le pas inattentif d'un passant... Elle se laissa entrainer dans une rame de métro, perdue, affaiblie, et ses yeux se refermèrent, ses paupières emprisonnant ses pupilles sombres... Mais quand elle les rouvrit, elle fut aveuglée par une blancheur inattendue, d'une pureté quasi-irréelle... Où était-elle? Dans quel bordel t'es tu fourrée, une fois de plus? Et pourquoi ne pleure-tu pas, comme le commun des mortels? Pourquoi ris-tu? Tu n'es pourtant pas nerveuse, tu es saine... Mais Jad rit, encore et encore, car elle sait qu'elle ne rêve pas... Elle sourit encore, car la réalité se profile devant ses yeux... Enlevée par un de ces êtres humains sanguinaires comme elle en a tant étudié... Si prévisible.
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